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REPRÉSENTATION COMMERCIALE TCHÉQUIE et SLOVAQUIE

 

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  • Nous sommes une équipe ayant la capacité de développer, vos activités industrielles, en Europe Centrale. Nous intervenons dans la zone des PECO : soit la République tchèque, la Slovaquie et la Pologne

  • Nous nous concentrons sur l‘exploitation et la valorisation maximale de nos contacts dans les différents secteurs industriels. Vous profiterez de notre connaissance approfondie des spécificités culturelles et des modes de communication

  • Nous valorisons notre expérience du monde de la production industrielle: depuis l‘organisation des process, du management de la qualité, jusqu’à la gestion des compétence et des ressources humaines

  • Votre entreprise aura un interlocuteur dédié, qui organisera l’ensemble de la relation commerciale et qui répondra à vos différentes problématiques.

 

 

   

REPRÉSENTATION COMMERCIALE

Gestion locale de la relation commerciale  en langue maternelle et sur place

Supervision de la qualité de production industrielle et de la logistique

Possibilité de création d’un bureau de représentation ou d’une filiale

 
 

COOPÉRATION INDUSTRIELLE

Recherche et identification des sous-traitants dans votre domaine

Négociation avec partenaire local, finalisation des process, suivi des flux

Accompagnement personnalisé et organisation des visites d’entreprise

 

 
 

 

EFFICACITÉ des PROCESS

Etude de performances et consolidation    des process de production 

Réorganisation, suivi et l’accompagnement de la coopération

Possibilité de business coaching des dirigeants et des cadres

 

 

 

Echanges commerciaux de la France avec la République tchèque

Les Etats membres de l’Union européenne, et plus spécifiquement de la zone euro, ont constitué les principaux partenaires commerciaux de la République tchèque (respectivement 74% et 57% de ses échanges).

Parmi ces Etats, l’Allemagne a été le premier client de la République tchèque avec 31,8% de ses exportations en 2019. S’en sont suivi la Slovaquie (7,6%), la Pologne (6%) et la France (5,1%). Inversement, l’Allemagne a conservé son rang de premier fournisseur de la République tchèque (24,9% en 2019). On retrouve, ensuite, la Chine (15%), la Pologne (7,6%), la Slovaquie (4,4%), l’Italie (4,1%) et enfin la France (3,1%). La République tchèque a bénéficié, en conséquence, d’excédents commerciaux avec l’Allemagne (17 Mds EUR), la Slovaquie (6 Mds EUR) et la France (4,1 Mds EUR) et enregistré des déficits avec la Pologne (1,3 Md EUR) et la Chine (21,7 Mds EUR). Au final, la République Tchèque a dégagé, en 2019, un excédent commercial total de 19,5 Mds d’euros (+14,8% par rapport à 2018).

Sont principalement exportés les machines et équipement de transport (58,9%) puis les autres produits manufacturés (26,3%). Les importations se composent de la même manière de machines et équipement de transport (47,8%), des autres produits manufacturés (27,6%) et de produits chimiques et de leurs dérivés (11,4%).

Les échanges commerciaux de la République tchèque sont le reflet de l’importance de son industrie (35% du PIB) et du poids particulier du secteur automobile (9% du PIB). Ils sont concentrés géographiquement (l’Allemagne est le premier partenaire et de loin de la République tchèque (28,5% de l’ensemble des échanges commerciaux) et sectoriellement (le secteur automobile représente 23% de l’ensemble des exportations tchèques). En 2019, ils ont représenté 153% du PIB, contre 88% en 2000, les exportations équivalant à 80% du PIB.

L’Union européenne au cœur des échanges de la République tchèque

En 2019, les principaux clients de la République tchèque ont été l’Allemagne qui a absorbé 31,8% des exportations tchèques, la Slovaquie (7,6%), la Pologne (6%) et la France (5,1%). Les principaux fournisseurs ont été l’Allemagne (24,8%), la Chine (15,2% contre seulement 6,5% en 2010), la Pologne (7,6%), la Slovaquie (4,4%), l’Italie (4,1%) et la France (3,1%).

L’an dernier, l’excédent commercial de la République tchèque est resté élevé (19,5 Mds EUR, +14,8% par rapport à 2018), notamment avec ses partenaires européens (24,5 Mds EUR, +20,3% par rapport à 2018).

Plus précisément, les excédents commerciaux les plus importants ont été enregistrés avec l’Allemagne (17 Mds EUR, +5,8% par rapport à 2018), la Slovaquie (6,5 Mds EUR, +25% par rapport à 2018) ainsi que la France (4 Mds EUR, +15,6% par rapport à 2018). Les échanges ont été déficitaires avec la Chine (21 Mds EUR, -9,1% par rapport à 2018) et la Pologne (-1,3 Md EUR, -17,9% par rapport à 2018).

Des échanges commerciaux concentrés dans les machines, les équipements de transports et les autres biens manufacturés

En 2019, les deux premiers postes des exportations tchèques furent les machines et équipements de transport (105 Mds d’EUR, +5% par rapport à 2018) et les autres biens manufacturés (46,5 Mds d’EUR, -0,4% par rapport à 2018). Depuis 20 ans, les machines et équipements de transport ont vu leur importance, au sein des exportations, augmenter, passant de 44,5% à près de 59% des exportations. Dans une moindre mesure, les produits agroalimentaires (5,5 Mds d’EUR, +3,7% par rapport à 2018) ainsi que les produits chimiques et leurs dérivés (11,6 Mds d’EUR, +8,9% par rapport à 2018) sont des postes significatifs d’exportation (cf. annexe 7).

Cette concentration résulte de l’industrie puissante de la République tchèque et plus précisément de son secteur automobile (23% des exportations tchèques et 9% du PIB de la République tchèque en 2019). De nombreux acteurs importants sont implantés en République tchèque : des constructeurs tels Skoda, Hyundai ou encore Toyota-Peugeot-Citroën. Mais aussi des équipementiers comme Valeo, Faurecia, Benteler, Continental, Bosch, Sekurit, AGC, etc. La République tchèque est ainsi pleinement intégrée dans la chaîne de valeur européenne, en atteste les échanges importants de produits semi-finis majoritaires avec l’Allemagne ou encore la Pologne. (cf. annexe 8).

La structure des importations est similaire à celle des exportations avec les machines et équipements de transport (75 Mds, +1,6% par rapport à 2018), les autres biens manufacturés (43,7 Mds d’EUR, -0,8% par rapport à 2018) et les produits chimiques et leurs dérivés (18 Mds d’EUR, +4,7% par rapport à 2018).

Les échanges de biens industriels, notamment automobiles, ont été excédentaires, tandis qu’ont été déficitaires ceux d’hydrocarbures (5,4 Mds d’EUR, +2,1% par rapport à 2018) et de produits chimiques et leurs dérivés (6,4 Mds d’EUR, +11% par rapport à 2018).

Echanges commerciaux de la France avec la Slovaquie

Au premier semestre 2019, les échanges bilatéraux de biens ont atteint 4,1 Md €, en augmentation de 4,2 % par rapport à la même période en 2018. Le secteur automobile constitue le principal pilier de nos échanges commerciaux avec la Slovaquie, les autres secteurs étant loin derrière.

Sur cette période, les exportations de biens vers la Slovaquie ont stagné (0,3 %) pour s’établir à 1,5 Md € en raison d’une baisse à hauteur de 7,4 % des exports de matériels de transport (1ière catégorie) tandis que les importations de biens ont progressé de 6,7 % pour atteindre 2,6 Md €. Le déficit commercial s’est par conséquent aggravé, passant de 868 M € au premier semestre 2018 à 1Md € au premier semestre 2019

La croissance des échanges bilatéraux se poursuit

Au premier semestre 2019, d’après les statistiques des douanes françaises, les échanges bilatéraux de biens se sont établis à 4,1 Md €, soit une croissance de 4,2 % en glissement annuel. On constate un ralentissement des échanges puisque la croissance était de 6,1 % au premier trimestre 2018. La Slovaquie se place en 28ème position des partenaires commerciaux de la France. Elle se trouve juste derrière l’Algérie, la Corée du Sud, la Roumanie et la Hongrie et devance la Tunisie, le Vietnam, le Brésil et le Hong Kong.

Des exportations françaises très liées aux matériels et accessoires pour l’automobile

Au premier semestre 2019, les exportations françaises vers la Slovaquie se sont établies à 1,5 Md € et restent pratiquement inchangées par rapport au premier semestre 2018 (+0,3 %). On observe un fort ralentissement par rapport au premier semestre 2018 (+12 %).  La Slovaquie se positionne en 34ème place des clients français, juste derrière la Tunisie, l’Irlande, l’Arabie Saoudite et le Danemark en devançant les Emirats Arabes Unis, le Luxembourg, l’Australie et la Grèce.

Les matériels de transport sont le premier poste exporté. Les exportations se sont établies à 590,6 M €, en baisse de 7,4 % par rapport au premier semestre 2018. La part des matériels de transport dans les exportations totales était de 38,3 %, en baisse de 3,2 points. Les exportations de véhicules automobiles ont enregistré un recul de 11,4 % (exportations à hauteur de 323,8 M €) et d’autres parties et accessoires pour véhicules automobiles un recul de 2,4 % (230,7 M €).

Les exportations d’autres produits industriels arrivent en deuxième position avec 36,4 % du volume total au premier semestre 2019 (contre 36 % à la même période en 2018) pour s’établir à 561,7 M €, en hausse de 1,3 % en glissement annuel. Il s’agit avant tout des produits métallurgiques et métalliques pour 13,1 %, suivis des produits chimiques, parfums et cosmétiques pour 7,4 % et des produits en caoutchouc et en plastique, produits minéraux divers pour 5,7 %. En troisième position (à hauteur de 21,6 % du volume total), on trouve les équipements mécaniques, du matériel électrique, électronique et informatique (dont les machines industrielles et agricoles, machines divers pour 9,1 %) qui ont représenté un montant d’exportations de 332,9 M €, en croissance de 10,8 %.

Des importations françaises depuis la Slovaquie dominées également par les matériels de transports, en particulier l’automobile

S’agissant des importations, au premier semestre 2019, elles ont atteint 2,6 Mds €, soit une augmentation de +6,7 % par rapport à la même période de l’année 2018, en croissance de 4 points. La Slovaquie est le 24ème fournisseur de la France, juste derrière l’Inde, l’Autriche, le Maroc et le Vietnam mais devant la Tunisie, la Hongrie, la Roumanie et l’Algérie.

Les importations françaises depuis la Slovaquie ont été dominées par les matériels de transport qui représentent 57,5 % du total. Les importations des matériels de transport se sont établies à 1,5 Md € et ont connu une hausse à hauteur de 15,8 %. Plus en détail, les importations de véhicules automobiles se sont établies à 1,3 Md €, en progrès de 17,4 %. Les véhicules représentent 49,8 % des importations. Les équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique ont représenté 24,6 % de toutes les importations à partir de la Slovaquie. Ils ont atteint 630,4 M €, en baisse de 5,1 % dont notamment les produits électroniques grand public à hauteur de 119,6 M € (en contraction de 35,7 %). Avec une part de 17,1 %, les autres produits industriels arrivent en troisième positions. Ils se sont établis à 438 M €, en diminution de 1,9 %.

Un déficit commercial qui continue de se creuser au détriment de la France

Le déficit commercial ne cesse de se creuser. Il était de 867,5 M € au premier semestre 2018 pour s’établir à 1 023,8 M € au premier semestre 2019. Il s’agit du dix-neuvième déficit le plus prononcé de la France.

Le déficit est particulièrement prononcé pour le poste « matériels de transport ». Après un déficit de 636,3 M € au premier semestre 2018, il a atteint 885 M € au premier semestre 2019 dont notamment les véhicules automobile avec un déficit à hauteur de 954,9 M €. Les échanges d’équipements mécaniques, de matériel électrique, électronique et informatique ont enregistré un déficit de 297,5 M €.

Le seul excédent commercial significatif enregistré par la France porte sur les échanges d’autres produits industriels (+123,8 M €) dont en particulier les produits chimiques, parfums et cosmétiques (79,7 M €) et les produits métallurgiques et métalliques (61,5 M €).